Le 7 juillet 2012, sur France Info à 9h55 un reportage sur les monnaies alternatives: une demi-douzaine de monnaies alternatives sont mentionnées, la plupart arrimées à l'euro et promues par les gouvernements.

Pas un mot sur bitcoin, l'info est sans doute trop fraiche: ça ne fait que 3 ans et demi que le réseau bitcoin fonctionne.
de Gaulle à la radio

Pourquoi, une telle impasse sur bitcoin: justement, parce que bitcoin ça fonctionne trop bien.

Pas étonnant que les autres monnaies alternatives soient à la mode: elles ne menacent aucunement le monopole de la monnaie. En effet, les monnaies dites alternatives sont soumises à tellement de règles par la banque de France via le code monétaire et financier qu'aucune ne peut dépasser quelques centaines d'utilisateurs.

En les liant à l'euro on s'assure qu'elles sont "gérées" par des gens "compétents", c'est à dire des banquiers (en activité ou à la retraite).
Tout est sous contrôle. Merci la radio d'état France Info, nous sommes bien informés
En vertu de l’Article L521-3. I) du Code Monétaire :

"Par exception à l’interdiction de l’article L. 521-2, une entreprise peut fournir des services de paiement fondés sur des moyens de paiement qui ne sont acceptés, pour l’acquisition de biens ou de services, que dans les locaux de cette entreprise ou, dans le cadre d’un accord commercial avec elle, dans un réseau limité de personnes acceptant ces moyens de paiement ou pour un éventail limité de biens ou de services. »

Une monnaie locale ne doit fonctionner que dans le réseau de ses adhérents, tant pour les particuliers et que pour les entreprises en convention avec ce réseau, pour des échanges de biens et de services agréés par lui."

En gros, dès que l'éventail des utilisateurs et des biens achetables deviennent assez larges, c'est à dire que la monnaie locale devient liquide, notamment en se négociant sur internet contre des euros, elle devient illégale !